
Kyoto, littéralement « ville capitale » est l’ancienne capitale du Japon, aujourd’hui son centre culturel et traditionnel. Ville pas très grande, elle est réputée pour être bondée de touristes, surtout depuis quelques années avec la faible valeur du Yen. Des mesures recentes sont même prises par la ville pour commencer à interdir des zones aux touristes dont une minorité non respectueuse bafoue traditions et respect. Afin de profiter de Kyoto sans sa foule on décide donc de se lever à 5H pour arriver à l’ouverture à 6h du Kiyomizu-dera (date de 778), un des temple les plus connus de la ville, qui offre une belle vue. Le temple tient son nom de la chute d’eau qui se trouve à l’intérieur de son enceinte. L’expression japonaise « se jeter du Kiyomizu-dera » est l’équivalent de l’expression française « se jeter à l’eau ».






On traine un peu en chemin dans les rues du quartier Higashiyama voisin qui offre une belle vue sur des rues traditionnelles.


On s’arrête au temple Sanctuaire Yasaka (date de 876) juste à côté du quartier Gion dans un parc sympa.


En voulant aller au point suivant on croise l’énorme complexe de temples chion-in (date de 1234) qu’on avait pas prévu de visiter, qu’à cela ne tienne on fait un détour, on aura l’opportunité d’y croiser une cérémonie bouddhiste et entendre des champs de prières, personne aux alentours !


On va maintenant à Heian Jingu et sa gigantesque tori, temple de 1895 à la mémoire du cinquantième empereur, Kanmu. De beaux jardins adjacents.









On passe par une ancienne voix de chemin de fer désaffectée, connue pour ses cerisiers en fleurs (on est bien 1 mois en retard 😅)



Puis on s’arrête à un Nazen-ji (date 1291) temple du bouddhisme zen japonais avec ses jardins « zen » et ses peintures sur paravents.



Puis Zenrin-ji (date 853) fondé par un disciple de Kōbō-Daishi (qu’on vient juste de visiter quelque jours auparavant : celui qui prie depuis + de 1000 ans). Magnifique complexe de temples.





Pour continuer notre frénésie on passe par le « chemin des philosophes », petit chemin qui longue un cours d’eau, superbe cadre.

Un monsieur qui propose de jeter des bateaux de fleurs dans le cours d’eau, plus il va loin sur le ruisseau plus l’on vivra heureux.
Nous arrivons au Gingaku-jin, le « pavillon d’argent », un peu décevant au vue de sa réputation mais de belles photos quand même surtout quand un élève japonais nous photo bomb.



Après ça, jeajea commence à montrer des signe d’épuisement (d’habitude c’est elle la plus vaillante)

On prend donc un bus pour rentrer nous reposer à l’appartement un moment. Finalement nous ressortons pour aller dans le quartier de Gion (rues traditionnnelles avec maisons en bois, où s’il l’on a de la chance, on peut apercevoir une geisha, et on pense en avoir vu une). On mange dans un resto un peu chic mais abordable et nous pouvons enfin déguster notre premier verre de vin japonais. Un Muscat bailey A pour Jeajea et un Koshu pour Poupou. Celui-ci a particulièrement apprécié son anguille grillée.

Aujourd’hui on a fait une vingtaine de km à pieds (Murielle sera fière de nous).

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