
Aujourd’hui pas de réveil trop tôt, mais faut dire que le premier lieu sur notre liste n’ouvre qu’à 9h. Vu les distances, on se déplacera en bus principalement. C’est donc par le Kinkaku-Ji ou « Golden pavillon » que nous commençons notre journée de visite. Lieu hautement touristique. Yoshimitsu l’a fait construire en 1397 et y a vécu. Il est le troisième des Shoguns Ashikaga. Selon ses volontés, à sa mort, son fils Yoshimochi en fait un temple zen de l’école Rinzai. Le temple a été incendié plusieurs fois pendant les guerres d’Ōnin (1467-1477) et seul le Pavillon d’or avait survécu. Finalement un moine instable y a mis le feu en 1950 et la reconstruction date de 1955. L’authenticité de ses matériaux ne le qualifiant plus comme patrimoine national exceptionnel, il a été retiré de la liste des trésors nationaux. Cependant, le parc du temple, classé depuis 1925, est reclassé en 1956 site historique spécial du Japon et lieu spécial de beauté pittoresque. Cela reste un très beau pavillon doré.

Ensuite on se dirige vers Ryōan-ji (1458) un temple bouddhiste zen, comme celui de hier mais en moins bien… Un grand jardin dont on fait le tour et le temple qui contient des murs peints, un jardin zen et une bassine en pierre Tsukubai. Elle était utilisée pour la cérémonie du thé. Son inscription pourrait être traduite (par nous en tout cas) comme « j’apprends à être satisfait ».


Ensuite on va voir Ninna-ji, temple bouddhiste japonais de la secte shingon, fondé en 888 par l’empereur Uda et faisant partie des monuments historiques de l’ancienne Kyōto inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994. Il a été détruit pendant la guerre d’Ōnin, et il fut reconstruit au 17e siècle. Il est constitué de plusieurs bâtiments dont un pavillon de thé et une pagode de cinq étages construits dans un vaste jardin avec lac artificiel et plantation de cerisiers nains.




Poupou décide de nous emmener loin des sentiers batus et l’on va donc voir Kitayama Big Daisugi, au nord de Kyoto dans les montagnes, où l’on peut observer des arbres qui poussent sur des arbres. C’est une technique japonaise (daisugi) bien particulière où ils sélectionnent les tiges les plus verticales pour les replanter ensuite. On a pu y voir aussi des maisons en bois semi-abandonnées. Par contre, on a pas vu un chat dans le petit village, ça change de Kyoto.



On repart ensuite à Kyoto, on passe rapidement par Kitano Tenmangū. Temple shintoïste sur lequel on ne s’attarde pas.


Il est déjà 14h bien passé, on a faim et l’on expérimente un resto : fire ramen. Ça vaut le détour et le prix un peu élevé pour des ramen.


En ressortant on se dépêche d’aller visiter le château Nino-jo, ancienne villa impériale. Il a été achevé en 1603 sur ordre de Tokugawa Ieyasu, le célèbre fondateur et premier Shogun du shogunat Tokugawa. C’est lui qui a unifié le pays après une période de guerre civile. Le château servait de résidence à Kyoto au shogun lors de ses visites à la capitale impériale. Il a été fortement restauré en 2011. L’intérieur du palais était beau, avec ses peintures murales sur bois. Mais interdiction de faire des photos.





On finira notre journée dans le quartier de Gion, le même qu’hier soir, en assistant à un spectacle sur les arts traditionnels que Poupou avait réservé et attendait avec impatience :
- Chanoyu : cérémonie du thé. Deux dames qui servent du thé, jusque là rien d’extraordinaire.
- Musique de Koto : c’est l’instrument emblématique du Japon, sorte de cithare sur le sol. Une prestation courte qui nous laisse plutôt indifférent.
- Ikebana : composition florale, la voie des fleurs. Deux dames qui plantent 5 tiges dans un pot, drôle d’idée d’en faire un spectacle
- Bugaku : danse traditionnelle à la Cour de l’empereur depuis plus de 1200 ans. Il a fallu beaucoup de self contrôle pour ne pas rire. La danse masquée était convenable, mais le capharnaüm des 5 musiciens désynchronisés, avec des sons stridents ne nous a pas convaincu. Peut-être n’avons nous pas l’oreille assez éduquée pour ça ?
- Kyogen : théâtre comique remontant au 14e siècle. C’était sympa même si on a pas tout compris puisque pas vraiment traduit. On a quand même ri.
- Nô : théâtre façonné il y a 650 ans. Comprend de la musique, chant et narration. Un seul acteur masqué est sur scène. Heureusement qu’on a eu le dépliant pour nous expliquer la scène.
- Kyomai : danse japonaise traditionnelle des Geishas. On a beaucoup aimé la performance des deux geishas, et leur élégance. C’est ce qu’on a préféré !













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